Participation à la sportive


Marie-Françoise Potereau, Présidente de Femix’sports

Je suis ravie de partager ce moment avec vous, car c’est dans le partage qu’on évolue. Toutes ces thématiques que nous travaillons ensemble font avancer la cause, et la thématique du sport n’est pas en dehors de la société, il est le reflet de la société, et les mêmes questions se posent dans les instances sportives que partout ailleurs : très peu de femmes dans les conseils d’administration, une seule femme présidente de fédération olympique… Pour l’égalité hommes-femmes dans le sport en 2024, il va falloir travailler vite !

Présentation powerpoint de M.-F. Potereau

Notre association a été créée en 1999 par Marie-George Buffet, alors ministre des Sports, qui a fait évoluer énormément le domaine réglementaire sur le sport féminin, ainsi que sur le dopage. Je suis présidente de l’association depuis cinq ans désormais, et en parallèle j’ai fait une carrière de monitrice de ski en Savoie. Il faut savoir que lorsqu’on est femme et monitrice de ski, on commence forcément par avoir la charge du jardin d’enfants, avant d’obtenir de réaliser des cours de bon niveau.

Par la suite, j’ai été la première femme entraîneur en cyclisme, mais quand j’ai voulu passer le concours d’État de la fonction publique, catégorie A, du ministère des Sports, en 1992, j’ai découvert qu’il n’était pas ouvert aux femmes. Je suis allée jusqu’au Conseil d’État pour faire valoir mes droits, et aujourd’hui je suis ravie de constater qu’il y a des femmes parmi les entraîneurs et les cadres techniques.

Après les Jeux Olympiques de Pékin, j’ai été directrice technique de la Fédération de Cyclisme, étant moi-même ancienne cycliste de haut niveau pendant 12 ans en équipe de France, années pendant lesquelles j’ai participé à trois championnats du monde et à cinq tours de France féminins. Ce n’était pas toujours facile.

A la même époque, Laurent Fignon pouvait déclarer tranquillement sur une chaîne de la télévision publique : « Moi je préfère voir les femmes ailleurs que sur un vélo ! » Je lui avais répondu : « Et moi je préfère te voir sur un vélo qu’ailleurs ! »

Cela vous donne une idée du cadre dans lequel on évoluait à cette époque, dans le cyclisme mais ailleurs aussi dans le sport.

Ma dernière mission a été celle de conseillère interministérielle en charge des politiques intégrées d’égalité et de mixité dans le sport, auprès des différents ministres, dont Laura Flessel.

Notre association est donc là pour promouvoir la place des femmes dans le sport, à tous les niveaux :

  • Accès à la pratique : c’est dans les territoires, au plus près des territoires y compris ruraux, que s’organise l’activité sportive et les actions auprès du public. J’avais été interrogée par Mme Pécresse sur les pratiques sportives dans les quartiers en difficulté en Île-de-France ;

  • Accompagnement aux postes à responsabilité : les chiffres sont très significatifs, ils démontrent le peu de présence des femmes. Pour ma part, je suis vice-présidente de la Fédération Française de Cyclisme, mais c’est uniquement grâce – ou à cause – de la loi du 4 août 2014. Cette loi a imposé aux fédérations, après les Jeux de Pékin, d’avoir une représentation au-delà de 40 % de femmes dans les conseils d’administration, dès l’instant où il y avait au moins 25 % de licenciées dans une discipline. A l’inverse, en dessous de 25 %, la barre est de 25 % de femmes dans les conseils d’administration.

  • Médiatisation du sport féminin, avec l’aide du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) : on est passé de 7 % à 24 % de retransmission des sports féminins à la télévision. Comme je le dis souvent, « ce qui n’est pas vu n’existe pas ». La visibilité des femmes sportives est essentiellement le fait des Jeux Olympiques. En revanche, il faut se bagarrer pour les droits télévisés sur d’autres épreuves. Il y a encore peu de journalistes femmes sportives, et on les trouve essentiellement au bord du terrain pour des interviews rapides avec les joueurs, moins souvent dans le studio pour commenter le match. Par ailleurs, il y a actuellement à peine 3 % d’arbitres femmes en France, alors que le CIO (Comité International Olympique) demande d’avoir une égalité parfaite pour les JO de 2024 !

  • Lutte contre la violence faite aux femmes : c’était un tabou dans le sport pendant longtemps, une tenniswoman avait même été bannie de Roland Garros, elle ne pouvait même plus assister à des matchs, et c’est seulement après 15 ans de procédures qu’elle a enfin pu revenir. Je n’ai jamais eu autant de dossiers de violences faites aux femmes dans le sport que depuis quelques années, avec la libération de la parole, alors que pendant des années, je n’en entendais jamais parler.

J’ai vu combien il était difficile, pour les femmes, de participer aux réunions des conseils, environnées d’une trentaine d’hommes, la plupart n’osant pas prendre la parole. C’est quelque chose qui m’inquiète, parce qu’aux prochaines olympiades certains diront que malgré leur présence, les femmes n’ont quasiment jamais pris la parole, et que donc tous ces efforts sur l’exigence de parité n’auront servi à rien.

Je suis personnellement pour l’instauration de quotas, parce qu’il n’y a qu’ainsi qu’on fera bouger les lignes. Cependant, derrière l’application de la loi, il faut accompagner à la responsabilité, c’est extrêmement important pour faire évoluer les choses. Une ancienne championne de ski, avec qui je suis amie, me disait récemment qu’elle commentait les compétitions de ski féminin sur une chaîne de sport. Mais quand les sportives françaises étaient bien placées, soudain c’était les hommes qui étaient choisis pour commenter ! Je n’ai pas envie de parler de « combat », mais il faut gagner sa place, et je pense que la médiatisation en fait partie.

Le ministère a mis en place des plans de féminisation en 2013, intégrés aux contrats d’objectif et disposant d’un budget, ce qui a permis une véritable progression de l’effort, avec pas moins de 89 fédérations qui ont développé des plans contre seulement 7 fédérations avant la budgétisation de cet objectif.

Quand on parle de sports avec les fédérations, étant donné la mondialisation, il est de plus en plus difficile d’aller chercher des médailles, à cause d’une concurrence de plus en plus forte. Alors beaucoup de fédérations ont investi auprès des femmes, comme par exemple la fédération de triathlon qui a atteint 38 % de licenciées et qui a pu produire une championne d’Europe cette année. Il y a donc un enjeu, même sur le haut niveau aujourd’hui, sur l’exigence de parité totale. Aux Jeux Olympiques, la dernière discipline qui n’était pas encore féminine était la boxe, mais désormais les salles de boxe sont pleines de petites et jeunes filles. Et dernièrement, le saut à ski féminin a fait son entrée parmi les jeux olympiques.

Aux prochains Jeux, certaines épreuves seront complètement mixtes, par exemple le 4 x 400 mètres et le judo. Évidemment, d’un seul coup, toutes les fédérations sont très motivées pour inscrire des femmes !

Quand on parle de ruralité, des problématiques d’accès à la pratique sportive, du manque d’équipements, il ne faut pas oublier non plus la question de l’encadrement. S’il n’y a pas d’encadrement féminin, il sera plus difficile pour les femmes de se motiver. J’ai été directrice adjointe à la fédération de hockey sur glace. A à ce titre, j’avais organisé des opérations de découverte du hockey féminin. Les visiteuses se voyaient remettre un bon pour trois séances d’entrainement, mais il y a eu un blocage. Les mamans revenaient avec leurs filles, qui se retrouvaient dans des équipes totalement masculines, et sans vestiaire dédié pour les filles.

Toute ma carrière, je me suis changée derrière une voiture, parce qu’il n’y avait pas de vestiaire à ma disposition. Personnellement je suis pour la mixité dans le sport, on ne fera pas avancer les choses sans les hommes, et la mixité implique l’égalité dans la différence. Quand j’étais entraîneur national, j’ai été obligée de m’identifier à des hommes, j’ai eu les mêmes tenues qu’eux, donc des vêtements beaucoup trop larges pour moi, des chaussures trop longues…

On me disait « Vous êtes la femme du président ? La kiné peut-être ? », et je répondais « Non, je suis l’entraîneur ! ».

Si on a des dirigeantes aux postes à responsabilités, les choses vont changer. Par exemple je suis aujourd’hui en charge du plan de féminisation du cyclisme, je leur casse les pieds tous les jours ou presque ! Il y a une seule femme présidente d’une fédération olympique, c’est Mme Lamour, la femme du champion Jean-François Lamour, et elle me dit toujours elle-même que si elle n’était pas « femme de », elle n’aurait jamais accédé à un tel poste.

J’ai piloté le groupe « Femmes et sports », pour Paris 2024, j’ai émis 13 préconisations dans le livre blanc, pour répondre à la question « Que sera le sport féminin en 2024 ? ». Je ne vais pas vous lister toutes les préconisations, mais j’ai pu aller en Allemagne, en Angleterre, pour voir à quoi ressemblait le sport féminin là-bas. En Allemagne, le spectacle sportif est très peu cher quand on y va en famille, les enfants paient 2 € leur entrée, alors qu’en France, le championnat du monde de handball à Bercy était à 60 € l’entrée, y compris pour les enfants. Dans les territoires ruraux, il faut organiser des terrains pour l’ensemble de la famille, un endroit où les enfants peuvent faire du roller, la maman peut faire du basketball, le papa participer à un match de foot.

J’ai beaucoup travaillé sur les temps consacrés aux femmes : 3 heures 26 de tâches ménagères pour les femmes, 2 heures pour les hommes. Les salles de sport sont ouvertes de 8h à 22h mais avec souvent des priorités données aux sports masculins, les équipes de filles se retrouvent à 21h30 – 22h30, donc les parents finissent par les désinscrire.

Dans les territoires ruraux, vous avez une chance inouïe, celle de pouvoir travailler en proximité, et je pense qu’il faut travailler aussi sur la confiance en soi de la gente féminine, parce qu’il y a un rapport au corps qui est parfois problématique. Dans la fédération de lutte par exemple, à Épinal, les filles portaient au départ des tenues très proches du corps, mais maintenant elles font le choix de tenues plus larges et plus confortables, et désormais la communauté maghrébine est très présente dans la fédération. Il faut former les éducateurs en conséquence, en termes de psychologie, on est différents : je n’ai jamais coaché les filles comme les garçons.


Guillaume Gicquel, Chargé de mission au Comité régional Île-de-France Sport en Milieu Rural

Présentation powerpoint de G. Gicquel

Je vais sûrement me faire l’écho de ce qui vient de se dire, mais au niveau local. Je représente le comité d’Ile-de-France de la Fédération du Sport en Milieu Rural, qui compte environ 50 000 licenciés, 700 associations en France, avec une spécificité unique : elle détient un agrément sport sur les territoires ruraux uniquement. Le comité Île-de-France recouvre le Val-d’Oise, l’Essonne, les Yvelines et la Seine-et-Marne. Nous avons créé une commission « Sport rural » pour l’activité de cross, pour mettre en avant la ruralité en Île-de-France alors que Paris et l’urbain tirent toute la couverture. Nous avons 7 millions de pratiquants de sports en Île-de-France, notamment grâce à l’ouverture aux pratiques féminines dans les années 1980. Il y a eu une explosion d’adhésions féminines à l’époque, mais aujourd’hui les femmes pratiquent toujours un peu moins que les hommes en Île-de-France.

Parmi les motivations des femmes à pratiquer, il y a eu notamment le fait d’avoir un temps de loisir, loin de la maison et le fait de pouvoir prendre soin de soi. Faire du sport pour sa santé est primordial pour les femmes, un peu moins chez les hommes. Les enjeux de compétition sont quasiment nuls chez les femmes, alors qu’ils sont importants chez les hommes. Et cela explique les différences constatées entre fédérations : si les femmes n’ont pas la volonté de faire de la compétition, on les retrouve beaucoup moins dans les sports olympiques, en revanche on les retrouve dans les fédérations multisports et les fédérations scolaires. Il y a aujourd’hui environ 30 % de pratique licenciée au niveau des fédérations multisports et scolaires et 70 % au niveau des fédérations olympiques, mais 60 % des femmes licenciées le sont dans les fédérations multisports et scolaires.

De plus, les territoires ruraux sont plus adaptés aux activités multisports qu’aux pratiques olympiques. Mais aujourd’hui, on pratique de manière moins bien encadrée en milieu rural, du fait du manque d’équipements et d’encadrement, du fait aussi des difficultés sociales et culturelles, souvent accentuées dans les milieux ruraux. Dans 80 % des cas, on pratique dans un lieu proche de son domicile, mais c’est beaucoup difficile en milieu rural, où le déplacement motorisé est utilisé à 70 % pour se rendre au lieu de la pratique sportive. Mais la vie de famille et les contraintes professionnelles rendent ces déplacements plus compliqués. En général, les personnes vont travailler en zone urbaine puis retournent en zone rurale, et doivent refaire un déplacement plus ou moins long pour faire du sport. C’est d’ailleurs le premier frein cité par les femmes : « On n’a pas le temps de faire du sport ».

Un autre constat est que le milieu naturel est devenu le premier équipement en milieu rural, plutôt que la salle de sport. On va courir en forêt, dans le cadre d’une pratique autonome, loin des fédérations qui essaient d’intéresser les femmes à pratiquer un sport. Les contraintes citées sont donc le manque de temps, mais aussi la lassitude de pratiquer toujours le même type de sport, la difficulté à concilier le sport avec les autres activités de loisir, la difficulté à accéder à des équipements de sport près de chez soi.

Le comité régional de notre fédération comprend 3 000 adhérents, dont 60 % de femmes, parce que nos associations pratiquent majoritairement de la gymnastique d’entretien, de la danse, de la randonnée pédestre, de la marche nordique, activités qui sont plutôt demandées par des femmes. En revanche, sur des activités plus classiques comme le tennis de table, les proportions sont les mêmes qu’au niveau national.

Nous n’avons pas de plan spécifique pour aller chercher le public féminin, en revanche nous allons chercher les personnes dans le milieu rural. Notre dispositif central est l’idée de « Mobil'Sport », sur le même modèle que le cinéma en itinérance, c’est-à-dire apporter la pratique du sport là où il n’y en a pas, pour les publics les plus éloignés. Concrètement, nous avons de petites camionnettes et des éducateurs multisports qui viennent proposer des activités au sein des villages, à des prix défiants toute concurrence (12 €, assurance comprise, pour une activité donnée).

Camionnette "Mobil'Sport" du comité régional Comité régional Île-de-France Sport en Milieu Rural

Dans le village de Bezalles en Seine-et-Marne, 250 habitants, l’association compte 53 licenciées, uniquement des femmes, qui faisaient au départ du fitness, et à qui sont proposées de nouvelles pratiques (pilates, abdos fessiers, etc.). Ce sont ces femmes elles-mêmes qui ont décidé des pratiques qu’elles voulaient suivre. Cette prise de responsabilité des femmes du village a été vraiment cruciale, aujourd’hui ce sont elles qui organisent et qui « dirigent » les activités.

Cependant, lorsqu’on leur a proposé de s’impliquer au sein de la fédération pour participer aux projets à développer, ce fut très compliqué, et nous en sommes resté au niveau local. Et de fait, nous avons une bonne parité des responsabilités au niveau local, mais plus du tout lorsqu’on « monte » dans l’organigramme de la fédération.


Echanges avec la salle


Charles-Henri Perdereau

J’ai deux remarques. Concernant les structures sportives, les communes se rendent compte que les gymnases sont assez vite saturés, les associations récupèrent les gymnases en fin de journée, vers 18h ou 19h, lorsque les gens sortent du travail. Du coup, les associations déjà présentes gardent les mêmes créneaux année après année, et les sections féminines récemment créées ne trouvent pas de place pour leurs activités.

Par ailleurs, beaucoup de communes viennent nous voir au département, quand elles constatent que le skate-park ou le city stade est utilisé exclusivement par un public masculin. Elles ne connaissent pas les bonnes pratiques qui permettraient d’attirer un public mixte.

Marie-Françoise Potereau

Justement, dans le cadre de Paris 2024, un groupe travaille sur cette question de l’ouverture à différentes activités en favorisant la mixité. C’est pareil pour les piscines, notamment sur la région parisienne. J’avais rencontré une dame qui me racontait qu’elle emmenait sa fille à la natation mais qui ne pouvait pas nager elle-même, parce que tous les couloirs étaient occupés. Sur le territoire national, on a pensé à réaliser de grands équipements, mais on a complètement négligé la réalisation de petits équipements. En Allemagne par exemple, vous avez ce qu’on appelle des hangars, ce sont des patinoires, sans gradins, mais présents sur tout le territoire, et qui permettent à tout le monde de pratiquer le patinage près de chez soi.

Est-ce qu’il faut toujours avoir un équipement en dur pour pratiquer du sport ? J’ai fait du handball toute mon adolescence, mais sur le bitume directement, dans la rue. Alors certes, quand on trébuchait sur le béton, ce n’était pas agréable, mais au moins on pratiquait. Aujourd’hui, on ne sait plus faire du handball ou du basket sans une salle équipée… J’ai eu la chance d’avoir des instituteurs et des moniteurs très motivés, et le sport, on le pratiquait toujours dehors, même en hiver, et nous étions en Savoie !

Guillaume Gicquel

Nous avons quatre éducateurs en Seine-et-Marne, ils doivent avoir accès à un véritable gymnase à peine une fois par semaine. Sinon, ils occupent des salles polyvalentes ou des préaux.

Élisabeth Dailly

Nous avons énormément d’associations sportives, en particulier en athlétisme et en football, et ces associations se féminisent beaucoup. Mais nous avons un gros problème, c’est qu’il n’y a pas de vestiaire féminin, donc nous investissons pour en construire. Mais vous avez raison, les gens oublient qu’il y a la forêt juste à côté… Par ailleurs, nous constatons qu’à partir du moment où on a un éducateur sportif dans les écoles, alors les jeunes filles arrivent dans les associations sportives. Mais on n’arrivera pas à doubler les équipements existants.

Marie-Françoise Potereau

Concernant l’égalité d’accès, je vous invite à voir ce qui se fait en ce moment à Bordeaux avec Arielle Piazza, la présidente du Centre National pour le Développement du Sport (CNDS), élue aux sports à la ville. Elle a réalisé un état des lieux de tous les équipements au vu de l’accès des filles et des garçons. Elle a rétabli un ordre dans l’accès à ces équipements, pour rééquilibrer les choses, tout en affichant les heures consacrées aux sports par le public féminin, pour bien faire prendre conscience de la problématique.

Guillaume Gicquel

Aujourd’hui notre souci principal c’est que nous fonctionnons sur le bénévolat, et nous avons du mal à convaincre les pratiquants d’aider au fonctionnement de la fédération. Nous n’avons pas d’éducateur itinérant dans l’Essonne pour le moment, il faudrait une structure pour les embaucher. Pour vous donner une idée, le comité directeur de l’association Île-de-France est composé seulement de quatre personnes.

Elisabeth Dailly

Nous sommes très vigilants sur les subventions auprès des associations sportives, mais force est de constater qu’elles supportent des coûts énormes avec les moniteurs ; un instructeur de tennis coûte une fortune aujourd’hui.

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